Les équipes cynotechniques du SIS 68

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300 millions de cellules olfactives! Qui plus est, concentrées sur 200 cm2C’est là l’atout majeur des chiens, qui comptent de nombreuses autres facultés.

Ces capacités leur donnent une place pleine et entière dans le dispositif de secours des sapeurs-pompiers. Les chiens sont de vrais compagnons d'armes pour les conducteurs cyno.

Dans la recherche de personnes égarées ou disparues, ensevelies ou immergées, les secours peuvent compter sur le flair des sauveteurs à quatre pattes. L’équipe cynotechnique est en mesure de localiser les personnes disparues sous les décombres, emportées par des coulées de neige et même sous l’eau. Elle peut aussi suivre des pistes olfactives et retrouver les effluves d’une personne là où aucun élément visible ne permettrait d’orienter les secours dans leurs recherches. Les chiens peuvent rechercher aussi bien des personnes vivantes que des corps sans vie, quel que soit le contexte environnant et sont, de ce fait, à même de lever le doute sur la situation d’une personne.

Les deux méthodes de recherche employées sont le pistage et le questage. Pour le pistage, les intervenants disposent d’un objet appartenant à la victime, contrairement au questage. Les chiens opérationnels peuvent travailler jusqu’à l’âge de 10 ans, suivant leur état de forme. Leur formation demande de 18 à 24 mois de travail assidu.

Composition de l’équipe

L’équipe cynotechnique du SIS du Haut-Rhin se compose de 6 maîtres-chiens, dont 1 conseiller technique départemental, 2 chefs d’unité cynotechnique, 3 conducteurs cynotechniques. Ils conduisent 6 chiens. 5 chiens sont formés à la recherche de victimes ensevelies, égarées (technique du questage), sous manteau neigeux ou immergées ; 1 chien est formé spécifiquement à la technique du pistage. Deux vétérinaires sapeurs-pompiers, également conseillers techniques, suivent l’équipe.

Exemples de situations pouvant entraîner l’engagement de l’équipe cynotechnique :

  • Victime ensevelie suite à l’effondrement d’un bâtiment, d’une structure, après un séisme, une explosion, un incendie, une avalanche… (avec les spécialistes en sauvetage déblaiement) ;
  • Victime égarée ou blessée en milieu naturel (accident, maladie, tentative de suicide…), conjointement à l’équipe GRIMP si le milieu est périlleux.
  • Personne immergée (dispositions expérimentales depuis le 19 avril 2018 dans le cadre d’un groupe de travail national dont le SDIS 68 est pilote). Noyade en lac, plan d’eau, cours d’eau ; véhicule tombé à l’eau ; accident fluvial avec victime ; noyade, ou menace de noyade, conjointement à l’équipe SAL/SAV (plongeurs et sauveteurs de surface) si la victime n’est pas localisée ou si le point de chute est inconnu.
  • Tout type d’accident routier, ferroviaire ou aérien pour lever le doute sur d’éventuelles victimes éjectées ou incarcérées.

Equipement

  • 3 véhicules cyno affectés spécifiquement à la spécialité ;
  • 3 véhicules tous usages légers mis à disposition par les centres d’appartenance de trois spécialistes.

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